Comportements à risques et recherche d’identité

 

Les comportements à risques sont-ils le reflet d’une recherche d’identité chez les jeunes ?

Tout d’abord, qu’est-ce que la jeunesse ? Il s’agit d’un concept défini comme étant une période de la vie qui se situe entre l’enfance et l’adolescence et l’âge ou l’on atteins une certaine maturité. Cette période de la vie peut-être plus ou moins longue en fonction des individus et souvent marquée par des comportements à risques, comportements dangereux pour les jeunes.

Quelles sont les consommations types des jeunes français ?

En premier lieu, le tabac. En France, 68% des jeunes déclarent avoir déjà fumé au moins une fois une cigarette. Cette expérimentation commence dès le plus jeune âge chez les garçons tandis que les filles goûtent à la cigarette plus tardivement. Cette expérimentation du tabac se déclenche dès les « années collège ». En effet, 8% des jeunes en classe de 4ème fument quotidiennement du tabac et ce chiffre augmente en fonction de l’âge ; en classe de 3ème, 16% des jeunes consomment quotidiennement du tabac, soit une réel augmentation. Cependant, le tabac n’est pas la substance la plus consommée par les jeunes. En effet, il s’agit de l’alcool.

Une étude a révélée que 91% des jeunes français ont déjà consommé de l’alcool avant leur majorité et 38% des jeunes de 15 ans déclarent déjà avoir été ivres. Ces consommations sont très souvent combinées ensemble lors de soirées étudiantes du jeudi soir ou lors des week-end. En plus du tabac et de l’alcool, vient se combiner le cannabis, qui est la première substance psychoactive illégale consommée en France.

En 2011, 42% des jeunes ayant 17 ans ont déjà fumé au moins une fois du cannabis avec une première expérimentation dès le collège. Cependant, les jeunes sont les plus vulnérables face à la consommation de ces substances. Bien qu’il s’agit dans la majeur parti du temps d’une consommation dite récréative, la consommation de cannabis ou d’alcool engendre de graves dommages sur la santé des jeunes. C’est dommages se concentrent au niveaux des poumons pour un fumeur de tabac comme pour un fumeur de cannabis mais également au niveau du cerveau qui continue de se développer et de se former à cet âge la.

C’est diverses consommations sont un moyen pour un jeune d’appartenir à un groupe ou de se protéger. En effet, il est démontré qu’un jeune qui se sent appartenir au groupe familial et qui peut compter sur son soutien et beaucoup plus protégé face à ces dangers. La confiance en soi ou encore le milieu social sont également des facteurs qui fragilisent un jeune lors de sa construction social et qui peut, dans certains cas, pousser à une consommation régulière de drogue ou d’alcool.

Quels autres dangers peuvent amener ces pratiques ?

Dans ce cas, nous nous pencherons sur les risques liés à l’exclusion sociale. L’exclusion sociale est un danger chez les jeunes qui peut survenir à cause d’une consommation excessive de drogue, ce qui pousse le jeune à se retrouver seul et sans repère. L’exclusion sociale peut également se traduire par une exclusion voulue par un groupe d’appartenance qui ne répond pas aux normes et valeurs qui leurs sont imposées par la société. Ceci est d’autant plus dangereux pour une personne fragile psychologiquement et qui se retrouve sans modèle familial.
Cet exclusion sociale peut également se traduire par l’appartenance d’un individu à une catégorie social. Un jeune défavorisé peut se sentir exclu vis à vis d’autres jeunes de son âge.

Ces exclusions sociales sont aussi dangereuses qui la consommation de drogue ou d’alcool car elle touche l’individu qui en souffre mais d’une autre manière. Le jeune qui est dans cette situation n’a pas fait le choix de se retrouver dans cette situation, ce qui impact psychologiquement le jeune.

Les pratiques sportives peuvent-elles également être dangereuses chez les jeunes ?

Existe t-il un lien entre la prise de risque corporel et le lien social ? Tout d’abord, nous vivions dans une société qui change, ce qui induit que les mentalités et la visions des choses changent aussi. C’est pourquoi un engagement dans une pratique sportive dite à risque est totalement consenti par l’individu. De plus, nous pouvons penser qu’il s’agit de personnes non intégrés dans la société qui font le choix de pratiquer une activité sportive à risque. Or il se trouve que ces jeunes sont au contraire parfaitement intégrés socialement. Le mélange entre les comportements à risques dits plus classiques tels que la forte consommation d’alcool ou de drogue et ces nouvelles pratiques sportives attirent de plus en plus un public jeune. Nous pouvons alors parler de prise de risque juvénile.

Au delà de tous ces aspects, la société est en mutation perpétuelle. Les conditions de travail deviennent moins pénibles, les conditions de vie se sont nettement améliorés et les progrès de la médecine permettent une vrai avancée dans notre société. Des lors, nous pouvons observer une mutation du rapport des jeunes au risque, cette prise de risque devient alors délibérée. Cependant un même schéma de pensées persiste ; notre société met en avant les prises de risques plus « traditionnels » ( conduite en état d’ivresse, le tabagisme ou encore la contraception ) et les pratiques sportives dangereuses sont quand à elles mises au second plan. Cependant un paradoxe existe. Certaines pratiques sportives dangereuses pratiqués par les jeunes sont valorisés par la société. De plus, le sport engendre plus de risque par rapport aux nombre de jeunes victimes des comportements à risque classiques. En effet, le nombre de jeunes qui se blessent en pratiquent une activité sportive est bien au dessus des jeunes touchés par l’alcool et la drogue.

Deux prise de risques sportives existent. L’exposition du corps à un danger qui se traduit par une sorte de déviance, une réponse du jeune face à un milieu social qu’il connaît et auquel il appartient. A contrario, il existe la prise de risque positive, qui se traduit par la recherche d’un bénéfice quelconque par le jeune qui pratique une activité à risque. Nous pouvons en conclure qu’il y a, dans ce cas précis, une recherche d’harmonie entre le jeune pratiquant et ce qu’il recherche comme sensation.

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