L’univers de la construction a évolué vers de nouveaux matériaux. Il est très possible que ceux ci amènent des retombées sur l’écologie, et l’économie. Mais sont-elles sont positives. Voici quelques éléments de réponses chiffrés et de sources de différents sites officiels ou encore des interwiews…
1. Que qualifier de nouveaux matériaux ?
Il n’existe pas de définition à proprement parler, mais on peut peut-être commencer par qualifier ce que c’est qu’ un matériau : C’ est une matière d’origine naturelle ou artificielle que l’Homme utilise et/ou conçoit pour fabriquer des objets, construire des bâtiments, machines…
Il en existe 6 catégories. Donc les nouveaux matériaux sont des matériaux innovants qui se doivent d’être plus responsable de l’environnement et de répondre à différents enjeux, pour ensuite servir d’alternative aux matériaux déjà existant.
2. A quels enjeux doivent-ils répondre?
Les enjeux pour fabriquer des matériaux plus respectueux de l’environnement, cela implique de respecter la règle des 3 R :
- Réutiliser les produits usagés constitués de matériaux pour leur donner une deuxième vie.
- Recycler les matériaux en mettant en œuvre une filière de retraitement avec un tri sélectif des matériaux afin de les transformer en nouvelles matières premières qui pourront être réutilisées pour fabriquer de nouveaux matériaux.
- Réduire la quantité de ressources susceptible de finir en déchets
Les enjeux des matériaux pour la santé
L’enjeu principal de la recherche pour ces matériaux est d’obtenir une bonne adaptation de l’organisme à l’introduction du biomatériau (implant, prothèse, …) et une réponse appropriée en vue des fonctions déficientes à restaurer.
Les enjeux pour l’énergie
Les matériaux du futur devront répondre à des spécifications toujours plus exigeantes en termes de sûreté, d’économie d’élaboration, de résistance, de durabilité, d’impact environnemental et de capacité de recyclage.
Les enjeux des matériaux pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication
L’enjeu est de miniaturiser les dispositifs tout en augmentant leurs performances et en multipliant les fonctions. On en a l’exemple avec la création de matériaux comme les textiles connectés pour surveiller en temps réel les performances sportives ou bien des textiles intelligents qui peuvent transmettre des données et réagir en fonction des informations reçues.
3. Y-a-t-il déjà des nouveaux matériaux qui ont eu des impacts positifs ?
Oui, on a déjà trouvés plein d’alternatives au matériaux actuels, notamment dans le domaine du textile. Par exemple la Thaïlande et le Myanmar fabriquent de la fibre de Lotus pour créer des tissus. Les fibres de lotus sont polyvalentes et peuvent être utilisées pour le tissu de lotus, qui présente de nombreux avantages comme celui d’être résistant aux tâches. Elles sont créés à la main pour limiter au maximum les impacts environnementaux, c’est une entreprises responsable.
En deuxième exemple, La caséine de lait, une styliste allemande a crée des vêtements à base de lait. On récupère la caséine du lait étant transformée en fibre sous l’action de la chaleur. Cela créé une nouvelle fibre, une fibre de lait entièrement naturelle. Le tissu produit a un toucher qui se rapproche de celui de la soie, il est plus résistant et antibactérien. Il faut environ 6 litres de lait pour pour fabriquer une robe.
Pour le domaine de la construction aussi, on découvre également de nouveaux matériaux, comme des briques de bois. Le concept est simple, elles ont creuses et sont assemblées sans mortiers ni clous, vis ou colle. Le vide à l’intérieur des briques est ensuite rempli avec des copeaux de bois pour garantir la bonne isolation des murs.
On trouve aussi en Allemagne, le carrelage écologique, à base d’huile de lin, de fibres naturelles et de célite ( micro-algues brunes). Ici aussi les avantages sont multiples. Le carrelage est plus souple et plus léger que la moyenne. Après moulage, il peut prendre différentes formes. Il résiste très bien aux hautes températures (jusqu’à 120 degrés). Sa fabrication est peu gourmande en ressources et en énergie. Et bien sûr, les carreaux sont écologiques. Chaque parcelle de carrelage est biodégradable.
Le domaine de l’aéronautique et de l’automobile innove également. Une jeune start’Up toulousaine transforme le bambou en nouvelle matière première pour aménager l’intérieur des avions. Avec 1 200 espèces différentes, le bambou offre plusieurs fibres possible. Le bambou sera utilisé dans l’aménagement de avions pour son poids qui est moindre. De plus le bambou absorbe les vibrations. Le bambou pousse très vite et impacte très positivement l’empreinte carbone.

4. Peut-on répondre à cette problématique ?
Je pense que la société actuelle a conscience qu’il faut changer son mode de fonctionnement et ainsi trouver des nouveaux matériaux pus responsable de l’environnement.
Elle en est consciente grâce aux différents enjeux auxquels doivent répondre aujourd’hui les nouveaux matériaux. On a vu certains matériaux comme la fibre de lotus, qui est vraiment responsable de par son produit naturel, mais aussi par sa fabrication qui est totalement artisanale, et non industrialisée donc non polluante. Cela peut-être une vrai alternative pour les vêtements, et cela peut que impacter positivement l’environnement.
A contrario on a vu des matériaux naturels également comme le bambou, mais qui lui va créer des déchets lors de sa production, mais aussi de la pollution dû à sa conception industrialisé.



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