Ces innovations plastiques, notre nouveaux mode de consommation.

Le plastique a révolutionné notre mode de vie, que ce soit dans les transports, à la maison ou dans la médecine, cette matière est partout. Mais les avis restent multiples et partagés à son sujet, certains vont le trouver pratique et existentielle pour notre développement économique, d’autres le reprochent de ne pas être écologique et nocif.

Le plastique une manière pratique et source d’innovation :

Les entreprises industrielles françaises font face à des marchés avec une importante concurrence, elles doivent alors s’adapter à des réglementations exigeantes. C’est pourquoi l’une des clés du succès et de cette performance est l’innovation. Les entreprises de la filière plasturgie bénéficient d’une matière qui est parfaitement adaptée : le plastique

Certains plastiques constituent une alternative intéressante comparé aux autres matières plus classiques car ils possèdent des qualités : résistance à des températures extrêmes (+ 250°), résistance à l’usure, résistance chimique…  Ces plastiques sont alors utilisés dans les industries comme l’aéronautique, la défense ou l’électronique qui nécessitent des applications exigeantes. C’est pourquoi la filière plasturgie est un secteur d’avenir.

Sa présence dans notre quotidien :

Nous sommes de grand consommateur de plastique dans notre quotidien. Il est omniprésent que ça soit pour nous aider dans nos déplacements (voiture, bus…) pour nos appareils électroniques (téléphone, ordinateur, appareils électroménager…) mais aussi dans la médecine, il est utilisé comme couche fine des médicaments comme les gélules ou pilules ou produits jetables (seringue). Mais dernièrement, le plastique est devenu le matériau incontournable pour fabriquer des pièces personnalisées comme les prothèses et les implants. Il est utile autant pour les médecins que pour les patients. Il se présente comme un matériau pas cher, de qualité, modulable pour substituer aux métaux et au verre.

Où sont stockés les déchets plastiques ?

 Nos mers, nos océans, sont les premiers touchés à cause de notre sur consommation de plastique et de sa production massive. Un habitant en France produit 354kg d’ordures ménagères, pour permettre une diminution de ces déchets, le recyclage est de plus en plus mis en place dans les ménages en France. Ce tri passe tout d’abord par le recyclage des poubelles qui maintenant se résume à séparer les déchets alimentaires avec les autres déchets du quotidien pour permettre ainsi sa régulation et son impact sur l’environnement. 

source : sciences et avenir

Cette pollution de plastique a même créé un 7ème continent fait avec des déchets plastiques, situé au nord de l’océan Pacifique entre le Japon et l’Amérique, d’une dimension de 10m de longueur et 30m de largeur.

Voici une représentation avec une ville ou le plastique est omniprésent, une autre ville l’usage du plastique est raisonné et la fin de course du plastique qui se déverse dans l’océan affectant les animaux marins :

Source : http://www.septiemecontinent.com/pedagogie/carte/

Source : septièmecontinent.com

Et les plastiques biodégradables ? Sont-ils bon pour l’environnement ?

Parlons des nouveaux plastiques, les biodégradables, ceux qui vont nous permettre de garder notre consommation mais que notre impact soit plus responsable et ainsi réduire sa présence dans nos océans.

La principale différence entre le plastique dit “conventionnel” et biodégradable réside dans des matières plastiques qui se décomposer par un procédé chimique naturel : il se « bio » dégrade.

Selon les experts d’EPI ces matières plastiques traditionnelles ne peuvent pas se décomposer. La décomposition totale des déchets dans la nature et dans les décharges prend des années, même des décennies” alors que les plastiques biodégradables sont faits à base d’une matière plastique dégradable qui résulte d’une réaction naturelle des microorganismes tels que les bactéries, les mycètes (champignon) et les algues”. Il doit être confronté pour une total décomposition à une température de 50 degrés, aucun océans atteint une telle température et le plastique lui va couler et ne sera pas exposé aux rayons UV pour se décomposer. Alors un seul moyen de permettre sa décomposition est qu’il soit recyclé dans des conditions industrielles.

La plupart des matières plastiques biodégradables contiennent, des métaux ou un quelconque additif pour leur permettre de se désintégrer facilement. Des ingrédients pas très naturels qui viennent, s’ajouter à la liste des polluants. Certains polymères non biodégradables, le polyéthylène, sont fabriqués avec un additif à base de métal, ce qui accélère leur fragmentation. Ce plastique se divise alors en nano-particules tout autant nocives pour l’environnement.

Malheureusement, aujourd’hui le plastique est partout : il forme un nouveau continent, il nous entoure au quotidien, se retrouve dans le corps des animaux et, par conséquent, parfois même dans notre alimentation. Après les micro-particules de plastique, on parle aujourd’hui de nano-particules, bien plus petites, impossible à détecter. On nous montre ou fait croire qu’il disparaît, mais il est encore là. Pourtant, les alertes sont nombreuses sur ce sujet et des bénévoles sont tout autant engagés. Mais ce qui est certain, c’est que cette situation ne changera pas tant que la chaîne de production des matériaux en question, biodégradables ou pas, ne sera pas interrompue à la source.

Source :
https://mrmondialisation.org/ces-plastiques-biodegradables-qui-ne-le-sont-pas/

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