À la recherche d’histoires

 

Semaine photo avec l’association Pollen et l’artiste Kristof Guez

Nous avons été invités par un artiste photographe à réaliser une collecte de photographies dans notre environnement (lieux, personnes, objets). A partir de ces matériaux récoltés, nous avons pu travailler sur la réalisation d’un produit de communication, sous forme d’édition.


Une collecte photographique intime

La consigne était de travailler autour de lieux, de personnes, d’objets, issus de notre environnement proche.
Après avoir pris près de 50 photos sur des personnes, des lieux, des objets nous avons partagé le travail en classe. A notre surprise, le résultat qui a découlé de cette présentation, est un écart avec la consigne de départ. Beaucoup d’entre nous ont recyclé dans leurs photos souvenirs de lieux de vacances, de paysages, d’horizon lointain . Prendre des photos d’un instant imposé, n’a donc pas été respectée.
On nous a alors demandé de photographier notre chez nous, nos objets, en une soirée, notre univers intime. Cette consigne tout à fait anodine pour certains a été pour moi un vrai défi, car on m’a imposé le fait de dévoiler mon intimité.

Pour obtenir plus de matière et pour plus d’efficacité, nous avons photographié le lycée, ses lieux insolites, son animalerie, les couloirs, ses lieux collectifs ainsi que ses usagers. Simultanément, on nous a demandé de poser devant l’objectif pour intégrer nos portraits à une des éditions. En binôme avec Eva, nous nous sommesplus concentrés sur notre représentation de la cafétéria. 

Découpages et collages, un retour à l’enfance

Après avoir trié les photos par catégorie, nous avons travaillé avec Eva et moi-même sur les « activités, lieux de loisirs, fêtes », thématique récurrente chez des étudiants. Après cette capitalisation d’images, nous avons formalisé la présentation dans une édition. Pour nous aider à composer notre objet photographique, il a fallut combler les blancs de la page pliée pour donner un sens à la lecture. Le blanc permet de raconter une part d’histoire, une parenthèse où le temps peut s’arrêter. Comme une musique, il est compliqué à combler et il s’est avéré que l’exercice a été difficile à réaliser. Il a fallu faire preuve d’ingéniosité et de patience pour arriver à nos fins.

Nous avons reproduit la démarche en travaillant sur l’animalerie dans un prospectus à trois volets.

Nous avons organisé nos images comme si nous revenions d’un voyage et que nous racontions l’histoire de nos souvenirs. Découper et coller sont autant de gestes primitifs que nous n’oublions pas, une part d’insouciance retrouvée dans la manipulation simple de photographies, ce que le numérique et les réseaux sociaux nous ont fait oublier.

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