Formatage des jeunes dans une société dicté par les médias ?

Formatage des jeunes dans la société : dicté par les médias ?

Avant de répondre à cette problématique, il est important que consolider les bases de notre interrogation, afin mieux comprendre le sujet.

Qu’est que c’est « un formatage » ?

Au sens figuré, formater signifie « rendre conforme à un modèle ». L’action de formater, rend donc le jeune identique à tout les autres jeunes, selon la volonté de la société. 

Qu’est-ce que c’est « la jeunesse » ?

La jeunesse, est une période qui correspond plus ou moins à la période d’acquisition des statues sociaux. C’est aussi l’époque qui précède la vie adulte. Les jeunes pourraient donc être considérés comme l’ensemble des personnes en position d’indétermination.

Qu’est-ce que c’est « la société » ?

Selon la définition de base, la société est un groupe organisé qui a pour but d’établir des relations durables. Ce groupe vit selon des lois et un règlement communs, dans une forme de vie commune et avec un centre d’intérêt commun.

Sociologiquement parlant, une société, c’est un ensemble de personnes qui vivent dans un même pays ou font partie de la même civilisation.

Qu’est ce que c’est « un média » ?

Un média est un moyen, un outil ou un instrument qui sert à la communication. Il permet avant tout de diffuser, transmettre ou communiquer de l’information à un large public. 

Il y a deux types de médias :

  • Les médias numériques et électroniques qui repose sur l’ordinateur et l’informatique (exemple : les NTIC – Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).
  • Les médias de masse qui permettent une communication unidirectionnelle et en temps réelle ( exemples: télévision, presse, réseaux sociaux). C’est de ces médias là que je vais parler.

Maintenant que les bases de la problématique ont été passé au crible, il est temps de passé, au sujet même.

Je me suis donc interrogée sur la puissance des médias chez les jeunes, au point qu’elles peuvent les formater.

Aujourd’hui, les Occidentaux que nous sommes ont pour la majorité un accès très facile à l’information. C’est tellement simple, que maintenant il n’y a même plus besoin de la chercher, elle vient à nous au moyen des réseaux sociaux. Avec l’avancé de la technologie et son omniprésence, il est parfois difficile de contrôler son influence sur ceux qui l’utilise.

Au fil de mes recherches sur l’influence des médias, j’ai pu relever que que les médias jeunes sont principalement les réseaux sociaux. Ces outils répandus à l’échelle mondiale permettent de s’informer en temps réel et sur le monde entier. Mais d’après de nombreux spécialistes des médias, la « sur utilisation » des écrans entraîne une orientation de la perception de l’actualité. Cet état de fait est visible rien que par le fait que chaque réseau social est conçu identiquement, ils envoient de l’information par rapport aux « likes ou j’aime » du jeune. Celui-ci n’a donc pas d’intérêt à chercher d’autres informations, car elle vient à lui, même si son intérêt serait de multiplier ses sources, afin de se forger sa propre opinion.

Si l’on continu notre décorticage des réseaux sociaux, on peut voir que ces outils, en plus de véhiculer de l’information , ont la puissance de rendre « banal » diverses pratiques. Cette banalisation rend le jeune fragile, susceptible de commettre des actes irréparables et le formate surtout à les faire à répétition. D’après J.Brodeur et S.Jehel (deux auteurs qui ont écrit dans les documents que j’ai sélectionné) l’acte le plus banalisé, est la violence ; une violence diffusée à grande échelle par les médias et surtout par les réseaux sociaux. L’exemple le plus criant de la banalisation de la violence, qui en découle à un formatage, ce sont tous ses jeunes qui partent de chez eux pour faire le djihad. Les « recruteurs » abordent les jeunes via les réseaux sociaux, jusqu’à les formater, pour les faire participer à des actes qui auront une influence planétaire.

Mais les médias ont d’autre moyens pour formater les jeunes. Le plus compliqué à cerner, est celui qui est relié aux établissements scolaires. Les médias couplés au système politique du pays, créent une uniformisation et un conformisme aux idéologies voulus. Cette volonté d’avoir les « parfait petit citoyen » (terme évoqué par l’auteur Rémi Sentis) rend l’éducation biaisé et le jeune est donc désinformé. Mais le rôle des médias est caché dans l’éducation à l’école. Il se situe dans le choix des médias (articles, auteurs, …) choisit par les professeurs et l’Education Nationale afin d’enseigner aux jeunes. Les jeunes se retrouvent tous avec les mêmes savoirs et ne sont pas habitué à la recherche d’information. Le jeune ne croit qu’en ce qui lui est dit et ne se forge pas sa propre opinion. Et c’est ici que le formatage des jeunes est visible.

Un dernier point qui peut être soulever, c’est l’influence des médias sur l’avis personnel. Les médias ont la force de déformés ce qui est dit et les actions passées. Planete360 critique les modes d’action des médias, l’objectivité des journalistes, le poids des politiques mais surtout la volonté de faire le plus d’audimat et de « buzz » possible.

En plus de formater les esprits, les médias seraient donc biaisés dès le départ.

En conclusion, les jeunes sont susceptibles d’être formater par les médias (par le biais de l’éducation à l’école ou des réseaux sociaux par exemple). Mais malgré une désinformation visible et une uniformisation de l’information, les médias restent essentiel pour notre société actuelle. Afin de contrer ce formatage, il est essentiel de multiplier les sources d’information (surtout celles dit « non politique »), et de ne pas croire en tout. Mais il est surtout essentiel, que la jeunesse d’aujourd’hui s’aiguise un esprit critique et n’hésite pas à utiliser sa voix pour se faire entendre.

 

Sources (en plus des documents sélectionnés) :

olats.org

toupie.org

 

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire