
On a pu observer toute une palette de thérapies, de médicaments, naître ou resurgir ces derniers temps sans réellement savoir si cela marche. Qu’est ce qui vaut vraiment le coup, le bien-être personnel étant une question clé De nos jours. Quelques clés pour s’y repérer…
C’est quoi le bien-être personnel ?
Avant de trouver la solution miracle à nos maux, il faudrait déjà savoir ce qu’est le bonheur et donc le bien-être. Les scientifiques eux-mêmes ont du mal à le définir. Aujourd’hui, deux écoles existent, ceux qui pensent que le bonheur ce cache dans le bien-être subjectif, il faut ressentir plus d’émotions positives que de négatives et ceux qui croient qu’il vient du bien-être psychologique, donner un sens à sa vie, s’accepter soi-même. Maintenant à nous de choisir notre camp, nous pouvons même créer un mélange qui s’adapte le plus à ce que l’on recherche.
Psychothérapie, Médicament, qu’est qui s’offre à moi ?
Lorsque l’on va mal et que l’on ne trouve pas la solution seul, nous savons que nous pouvons faire appel à un spécialiste. Oui, mais lequel ? Avec tout se qui existe aujourd’hui, lequel est le plus à même de nous venir en aide ? Il n’y a pas de thérapie miracle, c’est certain, mais il y en des plus adaptées. Cela dépend de notre personnalité, de nos attentes, de nos goûts… Il n’y a pas de raisons de faire un travail de groupe quand l’idée de s’exprimer devant les autres nous terrifie, ainsi que de s’obliger à crier, pleurer, rire, sous prétexte de libérer ses émotions, si l’on estime se sentir mieux dans le silence d’un cabinet feutré.
De fait, voici plusieurs thérapie émergentes qui ont fait leurs preuves :
Les TCC, thérapies comportementales et cognitives regroupent des thérapeutes qui partagent une approche selon laquelle la thérapeutique doit être fondée sur les connaissance de la psychologie scientifique. Ils échangent* avec le patient, le renseigne, lui propose des techniques, astuces, tel que la relaxation, le façonnement, le modeling, la restructuration cognitive.
L’EDMR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, en anglais) , Une méthode reconnue par l’Organisation mondiale de la santé depuis 2013. C’est une thérapie qui se fait avec notre regard. Nos yeux suivent les deux doigts du thérapeute, cela fait travailler les deux hémisphères cérébraux, qui se reconnecte, libérant des pensées et des émotions profondément enfouies. Le taux de réussite est parfois supérieur aux TCC ou à l’hypnose, l’OMS l’a recommandé en 2015.

L’hypnose, par la voix du praticien, avec des exercices de visualisation ou de relaxation, va placer son patient dans un « état de conscience modifiée », dans lequel il ne sera plus tout à fait conscient, sans être endormi. Elle permet de réduire le stress, l’anxiété, d’améliorer la confiance en soi, de préparer à un épreuve importante ou d’améliorer sa communication. Il y a une vingtaine d’études cliniques avec plus de 100 sujets réalisées par la fondation Cochrane, les résultats sont variables ; il existe néanmoins suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que l’hypnose à un intérêt thérapeutique potentiel selon eux.
L’art thérapie vise à utiliser une pratique artistique (musique, peinture, sculpture, calligraphie, danse, théâtre tout art) à des fins thérapeutiques.
utilisée dans les hôpitaux, Ehpads, centres de rééducation, prisons ou encore foyer d’accueil, cette thérapie alternative à su faire ses preuves et trouver sa place au sein de la palette actuelle.
Ces quatre thérapies, existantes finalement depuis longtemps, mais qui ont réellement explosées depuis quelque années on fait leurs preuves, les scientifiques relatent leur réussite et vente leurs mérites.
Les médicaments, souvent prescrit par le thérapeute, n’ont plus le vent en poupe. Beaucoup de scientifiques voient en eux une façon de contourner le problème sans aller au cœur de celui-ci. Ils ne sont plus donnés pour les mêmes raisons, ce n’est plus la solution, sauf cas obligatoire, mais une aide, un appuie aux thérapies. Pour les cas de dépression, l’antidépresseur a vue son intérêt énormément baissé. Les nouvelles recherches ont permis de démontrer qu’il ne guérissait pas le malade, qu’il y a beaucoup de cas de rechute après son arrêt. La maladie étant plus complexe, un simple médicament ne peut pas tout enlever. Et cela, peut s’appliquer à d’autre maladie.
Pour plus de renseignement, vous pouvez consulter ce podcast qui traite des différents cas où les psychotropes ont pu rendre violant :
En voici un second, plus long, où l’on peut entendre le témoignage d’une personne atteinte de schizophrénie et qui, grâce à une thérapie de groupe, a pu arrêter son traitement et mieux cohabiter avec sa maladie :
Au final ?
Il suffit de savoir ce que l’on recherche, de ressentir un feeling avec ce qui s’offre à nous. Il faut tester, parfois une séance suffit, parfois ce sont plusieurs mais cette nouvelle palette qui s’offre à nous n’est que positive, elle permet de trouver la solution qui s’adapte le mieux à nous. Il ne nous reste plus qu’à nous lancer ! De plus, les nouvelles thérapies fournissent des alternatives qui permettent de soigner des patients avec des maladies plus ou moins lourdes. On leurs donne le choix qu’ils ne possédaient pas autrefois.
Voici quelques articles tirés de magasines qui permettent d’approfondir ce sujet :
- Sciences Humaines, juillet 2016, N°283 Panorama des thérapies actuelles
A quel psy se vouer ? - Science et Avenir, mai 2019, N°867 Ces traitements innovants pour gommer les mauvais souvenirs
Sources :
- Bien-être subjectif et bien-être psychologique, deux conceptions du bonheur, Futura santé
- Thérapie cognitivo-comportementale, Wikipédia
- Dr. Martin Teboul : « L’EMDR est une thérapie neuro-bio-psychologique »,observatoire groupe optic2000
- Art-thérapie : « C’est comme une médecine douce », lefigaro
- Hypnothérapie : ce qu’il faut savoir avant de se lancer,europe1
- inserm
- France culture
- Psychofolies
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