À l’adolescence, les jeunes cherchent à fuir le cadre familial pour retrouver leurs pairs. Par définition, l’adolescence est une période de la vie entre l’enfance et l’âge adulte, pendant laquelle l’individu perd ses repères et est en quête d’une nouvelle identité.
Un jeune appartenant à un groupe pense-t-il par lui même ?
L’adolescence est une période de vie particulière car le jeune ressent divers changements. Non seulement concernant son corps, mais aussi au niveau de ses réflexions, de sa vie sociale,… Le jeune se construit, devient un adulte dans le regard des autres.
Au cours de cette période, le groupe de pairs d’un individu devient alors essentiel.
Avant d’arriver à se construire sa propre identité, durant sa recherche identitaire, l’adolescent cherche à ressembler aux autres, à s’identifier à ses pairs. C’est pour ça qu’on peut voir un groupe de filles habillées dans un même style, qu’elles désirent le même sac ou les mêmes chaussures, que des garçons veulent un sac de telle marque pour aller aux cours.
Les tenues vestimentaires pour les adolescents ont une importance décuplée car cela à plusieurs fonctions, dont l’intégration.
En s’intégrant dans un groupe, le jeune se sent sécurisé. Pour montrer qu’il fait bien partie de la bande, il a tendance à s’identifier à ses copains, notamment en s’habillant comme eux. Il donne peut-être l’impression d’être influençable, sans personnalité.
Au début de l’adolescence particulièrement, les enfants jugent les autres. Les apparences comptent beaucoup. Il est très important pour eux de porter le « bon » vêtement, d’avoir la « bonne » coupe de cheveux ou d’écouter la « bonne » musique.
L’adolescence est un âge où les apparences comptent énormément. Cela s’atténuera au cours du processus de construction de soi. Finissant par trouver son identité propre, le jeune va développer ses opinions personnelles mais aussi définir son style vestimentaire, ses valeurs, ses projets…
La plupart des jeunes qui n’ont pas l’habitude de boire ou de se droguer, vont quand même le faire à une fête pour faire comme son groupe. Comme il s’identifie aux autres personnes du groupe, il fait pareil. Mais cela a des répercussions :
Les jeunes sentent moins les effets négatifs par rapport aux adultes. Ils ressentent l’euphorie et l’assurance alors que les adultes c’est le trouble de l’équilibre, somnolence…
Selon l’article d’Isabelle Verbaere, « Alcool, cannabis, tabac pourquoi vous êtes les plus fragiles ». Les jeunes sont les plus fragiles par rapport au tabac, au cannabis et à l’alcool car le cerveau se fait piéger. De plus, les jeunes alcoolisés ou drogués prennent des risques, cela augmente l’euphorie, ils se sentent invincible, cela favorise les comportements à risques. Le risque d’accident mortel est multiplié par 14.
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 15-24 ans en France.
Ils pensent par eux même, mais ne font pas comme il le ferait.
La société influence-t-elle les jeunes à faire parti d’un groupe ?
L’homme est fait pour vivre en société. Il n’est pas fait pour vivre isolé de ses semblables. L’homme a même besoin d’une bonne communauté autour de lui car elle lui est utile et bénéfique. Elle aide l’individu à se structure. Elle lui apporte des repères et une protection. Et elle l’amène à assumer des responsabilités et à développer des compétences. La communauté demande aussi un engagement de l’individu envers elle. En retour des bénéfices qu’il en retire, l’individu doit contribuer à sa prospérité, à sa défense et à son évolution.
La société veut que tout le monde rentre dans un moule. Pour cela, il faut faire parti d’un groupe.
C’est le sentiment d’appartenance à un groupe qui est le plus important dans la vie des jeunes. Les valeurs de respect, d’égalité, d’autonomie, de solidarité ne se limitent plus au cercle restreint de la famille, de la classe, du clan, du quartier, du groupe ethnique, elles s’universalisent.
Le fait de faire parti d’un groupe, le jeune se sent aimé, en sécurité…
La société influence-t-elle les jeunes à exclure les personnes qui ne font pas parti d’un groupe ?
La jeunesse représente une force vive, elle est riche des aspirations propres à ce moment de l’existence. Mais aujourd’hui encore, des conditions de vie précaires (chômage, exclusion, pauvreté, particulièrement nuisibles aux jeunes défavorisés) gâchent ce potentiel et cette énergie.
L’actualité récente a amené aux premières pages des quotidiens et sur la table de nos politiques des questions quant à la jeunesse actuelle : comment interpréter et répondre à la violence de certains jeunes, au besoin de sécurité émis par d’autres, à la volonté de la plupart de se rendre utiles dans une société qui les approche essentiellement en tant que consommateurs…
Les jeunes des quartiers défavorisés sont exclus socialement, car ils sont considérés comme pauvres, violents. Le fait de mettre des individus à l’écart, à des conséquences fortes.
Dans un article qui parle des jeunes islamistes français prêt à devenir terroristes, l’auteur explique que la dérive de la plupart des jeunes djihadistes français se fait par « la précarité sociale de leurs quartiers », « une absence de repères » et « une frustration née d’un sentiment d’injustice dont ils s’estiment victimes comme musulmans ».
La société influence les jeunes à faire parti d’un groupe. Elle a une influence sur les groupes, c’est elle qui « dirige » les nouvelles modes donc comment les jeunes doivent s’habiller, ce qu’ils consomment, ce qu’ils doivent être.
La société joue un rôle sur l’influence du groupe sur les jeunes. maintenant on peut se poser la question « La société influence-t-elle dans le bon ou dans le mauvais sens les groupes de jeunes ? »
Sources :
Boëton, M. Fouchet, A. Ces jeunes islamistes français prêts à devenir terroristes. Génération.2012. En 17.
Verbaere,I. Naasila,M. Alcool, cannabis, tabac pourquoi vous êtes les plus fragiles. Phosphore. N°400, 2014.
En 64-65
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